Montréal, 15 juin 2023 – La pénurie de main-d’œuvre qui sévit au Québec affecte les services reçus dans les magasins. Si la majorité des consommateurs considèrent que ceux-ci se sont maintenus ou même améliorés depuis la fin de la pandémie, le dernier Baromètre du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) et d’ORAMA Marketing dévoile que plusieurs notent tout de même une détérioration des services reçus. Celles-ci se situeraient principalement dans les magasins de biens courants (28 %), de biens mode (29 %) et de quincaillerie (28 %).
Selon les clients sondés, les lacunes observées sont davantage perceptibles dans la difficulté à obtenir l’aide d’un conseiller (61 %), dans leur manque de connaissances (57 %) et d’encadrement (54 %).
Les consommateurs sont toutefois bien conscients de la problématique reliée au manque de main-d’œuvre actuel. Face à cette réalité, ceux-ci disent effectuer plus de « repérage » en ligne avant de se rendre en magasin (33 %) et un peu plus du quart des Québécois (26 %) se tourne vers les achats en ligne.
« D’après les dernières statistiques, la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur du commerce de détail représente près de 29 000 postes à combler. Ce grand manque d’employés chez nos détaillants résulte assurément en une baisse de la qualité des services. Cependant, les commerçants font de leur mieux pour s’adapter à cette nouvelle réalité, notamment grâce à l’apport des technologies », déclare monsieur Damien Silès, directeur général du CQCD.
Si les Québécois ne sont pas prêts à devoir attendre plus longtemps pour se faire servir, passer à la caisse ou pour le service après-vente et, encore moins, à faire leurs achats dans des commerces sans employés, en libre-service ou à devoir prendre un rendez-vous pour obtenir des conseils en magasin, d’autres solutions leur paraissent toutefois envisageables.