De toute évidence, si l’objectif du 1er mars 2025 est maintenu, ce qui est dans moins de quatre mois, ce sera un fardeau supplémentaire pour les entreprises, surtout pour les plus petits joueurs, qui sont déjà grandement touchés par la pénurie de main-d’œuvre.
Ces derniers ont déjà sonné l’alarme en tentant d’être dispensés de reprendre certains contenants, mais en vain.
Non seulement les commerces risqueraient de ne pas avoir la capacité de traiter une augmentation du nombre de contenants consignés retournés, mais nous craignons aussi que cette situation ait un effet pervers significatif sur l’atteinte des objectifs poursuivis par la modernisation de la consigne.
Rappelons que le but fixé par le gouvernement du Québec consiste à faciliter la récupération des contenants de boissons et inciter la population à consigner davantage en vue d’atteindre le taux de récupération de 90 % d’ici 2032.
Dans le but de maximiser la valorisation des contenants, nous incitons pour dire que la réussite de la mise en œuvre de la consigne doit reposer avant tout sur la collaboration de tous les intervenants, des consommateurs, des producteurs, des détaillants et du MELCCFP.
Par ailleurs, nous nous questionnons à savoir s’il serait opportun de rendre public le plan de déploiement du réseau de lieux de retour, notamment les centres de retours et les points de retour en vrac, avant le 1er mars 2025, afin d’assurer une plus grande prévisibilité, surtout pour les détaillants.
Nous demandons donc au gouvernement du Québec de faire preuve d’ouverture.